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Le 07 Août 2014

La commune de Saint-Cirgues-la-Loutre

a ouvert les portes de son souterrain pour le bonheur de tous.

De nombreuses personnes se sont déplacées pour cette visite, qui a pu se dérouler en toute sécurité grâce à la vigilance de Madame Aline CLAVIERE (Maire de St Cirgues) et de notre guide Henri PIGEYRE .

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Commune de Saint-Cirgues-la-Loutre (19)

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Communes de Servières-le-Château, Hautefage , St Geniez.

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Communes de Auriac, Bassignac-le-Haut, Darazac.

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Le souterrain fut mis à jour de façon fortuite au moment de l'électrification du bourg en 1933.

L'entrée actuelle, qui se situe dans le virage de la route de Saint-Julien-aux-Bois, sous le parking, correspond au trou qui fut creusé pour installer le poteau.

Sur le parking de l'église la réplique du souterrain à été tracée au sol.

On accède à la galerie principale par une échelle métallique.

Henri PIGEYRE notre guide qui nous a fait partager sa passion, il est à l'origine du déblaiement et des fouilles qui ont livré un mobilier important de plus de 4000 éléments divers.

Ce souterrain, creusé directement dans le tuf granitique, au Haut Moyen Age, répondait à la nécessité de stocker la nourriture mais pouvait éventuellement servir d'abri.

Il se compose a cet effet d'une galerie principale de belles dimensions (2,50m. de haut, 2,20m. de large, 22m. de long) et comportant des niches latérales et trous d'aérage,

Un boyau (1,20m. de haut, 1,00m. de large) qui remonte vers la surface en zigzags sur une longeur de 20m et se termine par un escalier taillé dans la roche.

L'entrée principale de la galerie qui se situe vraisemblablement sous les maisons en face de l'èglise, n'a pas pu être explorée. Toutefois les fouilles effectuées, en janvier 2006, avec l'autorisation de la DRAC, dans le boyau d'accés secondaire ont permis de dégager l'entrée que vous pouvez observer sur le parking, autrefois cimetière (jusqu'en 1896)

Les fouilles ont également permis de mettre à jour une tombe creusée dans le tuf.

Trous d'aérage

Niches latérales

Début de la visite guidée par Henri

Les fouilles ont livré un mobilier important de plus de 4000 éléments divers

Des silex taillés (dont un jaspé), des morceaux de tuiles et de poteries gallo-romaines (dont un sigillé)

révèlent une occupation très ancienne du site. Des pièces de monnaie (21 deniers de cuivre et d'argent)

datant des XIIIème et XIVème siècles, des fragments de verrerie et de poterie dont une anthropomorphe

sont allés rejoindre les laboratoires de la DRAC de Limoges pour expertise et préservation.

Texte Henri PIGEYRE

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